La Misère Tue de Plus en Plus sur la Route
Une Étude révélatrice de l’ONISR
Véhicules sans assurances et usagers sans permis : un phénomène alarmant
Plus de 580 000 véhicules roulent en France sans assurances et plus de 630 000 usagers circulent sans permis de conduire valide. C’est ce que pointe une nouvelle étude de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) qui révèle des chiffres effrayants. Deux catégories se recoupent largement : 93% des conducteurs de voitures non assurées et 86% des motos dans la même situation n’ont pas de permis valide.
Comportements à risques
L’étude de l’ONISR met en lumière la forte représentation de ces véhicules non assurés et de ces conducteurs sans permis dans les comportements à risques, notamment la conduite en état alcoolique et sous stupéfiants. De plus, un grand nombre de ces véhicules et de ces conducteurs sont impliqués dans des accidents corporels.
Une situation en aggravation
Croissance des véhicules non assurés
La situation ne cesse de s’aggraver. Dans les dix dernières années, la part des véhicules non assurés a augmenté de 2,5 % à 4,7 %. La proportion de véhicules non assurés impliqués dans des accidents corporels a également grimpé de 4,9 % à 7,5 % en dix ans.
Catégories sociologiques concernées
La dérive touche aussi bien les véhicules de tourisme que les deux-roues et les utilitaires, avec une accentuation chez les jeunes conducteurs. L’étude de l’ONISR ne laisse aucun doute sur les catégories sociologiques les plus concernées : les étudiants, les ouvriers et surtout les chômeurs sont sur-représentés.
Une urgence sociale
Impact de la pauvreté
Qu’en déduire si ce n’est qu’en 2024, la misère tue de plus en plus sur la route ? La pauvreté ne facilite pas le passage du permis, éloigne de l’assurance trop coûteuse et pousse aux comportements addictifs.
Nécessité d’une action urgente
Il y a là une urgence sociale à traiter si l’on veut sauver des vies.
Le savez-vous ? Nos avocats répondent à vos questions ?
Une victime peut-elle être indemnisée en cas d’accent, si le responsable de l’accident n’est pas assuré ou s’il a pris la fuite ?
Cela arrive hélas plus souvent qu’on ne croit. Surtout depuis la prolifération des trottinettes électriques et autres EDP qui devraient aujourd’hui être assurés, mais ne le sont pas encore souvent. Avec parfois la tentation forte de fuir ses responsabilités en quittant précipitamment les lieux de l’accident. Pas de panique : Pour qu’une victime d’un tel accident soit indemnisée, il lui suffit de saisir le Fonds de garantie des victimes (FGAO). La procédure se déroule ensuite de la même façon qu’en face d’une compagnie d’assurances. Bien assisté par un avocat en droit du dommage corporel, vous ne serez pas lésé.
Rappel droits après un accident de la route :
LE DROIT À L’INDEMNISATION
L’indemnisation du dommage corporel des victimes d’accident de la route est régie par la loi du 5 juillet 1985, dite loi Badinter, qui garantit une indemnisation intégrale des passagers d’un véhicule, des piétons, des cyclistes. L’indemnisation du conducteur d’un véhicule à moteur sera intégrale s’il n’a commis aucune faute. Si une faute peut lui être reprochée son droit à indemnisation peut être réduit selon la gravité de la faute.