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Accidents de la route en novembre : une baisse, mais les jeunes, les piétons et cyclistes restent exposés

Maître Romy Collard, avocate de victimes de dommage corporel

La sécurité routière continue d’être un enjeu majeur en France, malgré une baisse globale des accidents de la route rapportée pour le mois de novembre.
C’est ce que nous apprend Mme Florence Guillaume, déléguée interministérielle à la Sécurité routière, qui a récemment annoncé une diminution de 6 % du nombre de tués sur la route. Cependant, cette statistique masque une réalité bien plus complexe et préoccupante, particulièrement pour les jeunes, les piétons et les cyclistes.

Les Chiffres en Baisse pour les Automobilistes`

Il est indéniable que la baisse du nombre de tués sur la route en novembre constitue une donnée positive. Réduire de 6 % les accidents mortels est un résultat significatif, principalement attribuable aux efforts constants en matière de prévention, de contrôles routiers et de sensibilisation des automobilistes.

Une augmentation du tribut payé par les cyclistes

En revanche, les chiffres concernant les cyclistes sont alarmants. En novembre, une augmentation de 7 % des décès et de 13 % des blessés graves a été enregistrée par rapport au mois précédent. Cette tendance inquiétante suggère que les cyclistes restent particulièrement vulnérables sur les routes françaises, malgré une urbanisation croissante et des infrastructures parfois insuffisantes.

Les deux-roues motorisées : une situation préoccupante

Le bilan est encore plus préoccupant pour les usagers de deux-roues motorisés. Mme Florence Guillaume signale une hausse de 14 % des morts et des blessés graves parmi cette catégorie. Les deux-roues motorisés, en dépit de leur agilité et de leurs atouts pour une circulation fluide, continuent de représenter un risque élevé pour leurs usagers.

Une insécurité persistante pour les jeunes

Les statistiques montrent également une augmentation significative des décès chez les jeunes de moins de 25 ans, avec une hausse de 13 % en novembre. Cette tranche d’âge reste particulièrement exposée aux dangers de la route, un constat amer renforcé par un bilan annuel qui déplore une hausse de 13 % des tués parmi les 18-24 ans.

Me Romy Collard, avocate des victimes, exprime son inquiétude face à ces chiffres alarmants. « Les jeunes, les piétons, les cyclistes restent les premières victimes de la route », alerte-t-elle. Elle souligne que, sur une année, le nombre de tués chez les 18-24 ans a augmenté de 13 %,de 7 % chez les cyclistes et de 3 % chez les piétons. Maître Romy Collard accuse la vitesse, l’alcool et les stupéfiants d’être les principales causes de ce carnage routier.

Une lutte constante contre l’insécurité routière

La baisse globale du nombre de tués sur les routes en novembre ne doit pas occulter les points où des actions renforcées sont nécessaires. La sécurité routière demeure un domaine où chaque partie prenante doit continuer à se mobiliser. Les jeunes, les cyclistes et les piétons sont particulièrement vulnérables et nécessitent des mesures de protection et de prévention accrues.

Si le mois de novembre montre une réduction globale des accidents mortels, il est crucial de rester vigilants et de redoubler d’efforts pour protéger les plus vulnérables sur nos routes. L’appel à l’action lancé par des militants du droits des victimes de la route tels que Maître Romy Collard ne doit pas rester sans réponse. Adopter une conduite responsable, renforcer les infrastructures pour les cyclistes et piétons, ainsi que promouvoir des comportements sécuritaires sont autant de stratégies indispensables pour réduire durablement la mortalité routière.

En savoir plus :

Les victimes accidentées de la route et leurs proches se posent de nombreuses questions concernant leur indemnisation des blessures corporelles et de leurs préjudices. Quelle sera l’indemnisation pour un accident de la route ? Vais-je être indemnisé selon les barèmes ? Peut-on me refuser une indemnisation ? Faut-il porter plainte pour être indemnisé en cas d’accident de la circulation ? Les pages ci-dessous s’adressent aux victimes et à leurs familles pour leur permettre de mieux connaître leur droits fondamentaux et répondre à leurs premières questions.

 

 

Crédit photo : G. Bernardi.

 

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