Cinq blessés dont trois dans un état grave. C’est le bilan de l’accident de la circulation du 21 septembre sur les Champs Élysées, à Paris. Cinq piétons fauchés par une simple Smart. La voiture est montée soudain sur le trottoir traînant ses victimes sur plusieurs mètres avant de se renverser.
La conductrice, arrêté au feu rouge, soutient qu’elle a confondu le frein avec l’accélérateur. Ce qu’elle a oublié de dire, c’est qu’elle venait de se filmer avec sa passagère en train d’inhaler du gaz hilarant. Elle a aussi été transportée à l’hôpital avant d’être placée en garde à vue.
On sait que la consommation de capsules de protoxyde d’azote (gaz hilarant utilisé à des fins médicales) fait des ravages chez les jeunes.
En vente libre et peu cher, il n’a rien d’une drogue bénigne puisqu’il peut provoquer malaise et étourdissement. Il y a quelques semaines, à Villeurbanne, un accident similaire a fait des blessés graves.
Pourtant, la loi est muette sur son usage au volant. Faut-il attendre des morts, que l’on tue un jour en rigolant pour que les pouvoirs publics ou le législateur se réveille ?
Il faut d’urgence classer le protoxyde d’azote au rang des stupéfiants ou compléter l’article L. 135 du code de la route.
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