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Sécurité routière : la liste des pathologies incompatibles avec la conduite mise à jour – quels impacts ?

Sécurité routière : les malades d’Alzheimer interdits de conduire dès « l’apparition d’un déclin cognitif »

Maladie d’Alzheimer, Diabète, handicaps auditifs ou moteurs graves’ la liste des pathologies incompatibles ou compatibles sous certaines conditions avec la conduite a été mise à jour ce lundi 4 avril, au lendemain de la publication d’un arrêté au Journal officiel. Cet arrêté, lève, notamment des interdictions à la conduite des véhicules légers pour des personnes atteintes de certains handicaps locomoteurs très lourds.

Il vient ainsi remplacer une ancienne version de 2005 afin de prendre « en compte (des) innovations scientifiques et technologiques », en terme d’aménagement de l’habitacle et d’aide de conduite, entre autres. Les conducteurs présentant par exemple du diabète sans complication et dont le traitement ne génère pas de risque d’hypoglycémie ne seront plus dans l’obligation de se soumettre au préalable à un contrôle médical pour conduire une voiture ou un deux-roues.

En outre, on y apprend aussi que les personnes souffrant de handicaps locomoteurs très graves et de déficit auditif profond pourront désormais conduire des poids-lourds et des véhicules de transports en commun. L’autorisation sera, toutefois, conditionnée à la validation d’un examen par un médecin agréé et également par un inspecteur du permis de conduire.

Des règles plus sévères pour les malades d’Alzheimer

L’arrêté clarifie aussi quand une personne souffrant de la maladie d’Alzheimer ou bien de maladies neuro évolutives apparentées ne peut plus prendre le volant. Pour rappel, le précédent arrêté fixait la limite à partir du moment où la personne est atteinte de « démence documentée », celui du 28 mars précise qu’il y a incompatibilité définitive avec la conduite « dès le début du stade 3 de l’échelle de Reisberg », qui mesure l’évolution de la maladie.

La nouvelle a fait réagir les associations des malades d’Alzheimer, notamment France Alzheimer qui s’est dit surprise et trouve que cette décision ?arrive un peu trop vite? et pose déjà de nombreuses questions en particulier concernant l’accompagnement et la vie des malades au quotidien.

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