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A 23 ans, Inès est étudiante en master de droit civil, à la faculté de Clermont-Ferrand. Une étudiante, brillante, déterminée et engagée. Pourtant, Inès n’a pas eu un parcours sans embuches. Loin de là.
Un espoir pour beaucoup de jeunes et de familles
Depuis sa naissance, la jeune femme est atteinte d’une infirmité motrice cérébrale, après une erreur médicale le jour de l’accouchement. Un handicap entraînant de lourds problèmes de mobilité et d’élocution provoqués par des lésions neurologiques au niveau des fonctions motrices, une infirmité ayant été évaluée pour elle à plus de 80%.
Pour autant, dans le cas d’Inès l’ensemble de ses capacités cérébrales ont été préservées. Ce qui lui a permis avec le soutien sans faille de sa famille de pouvoir suivre une scolarité, puis des études supérieures en milieu traditionnel. Un espoir pour beaucoup de jeunes et de familles confrontés à l’handicap et à ses difficultés au quotidien.
Ouverte au monde, Inès se passionne pour les ?uvres littéraires et cinématographiques. Elle est en effet une grande fan de cinéma. Elle aime écrire sur des sujets variés, notamment des portraits de personnes concernées par la question de l’handicap. Récemment, elle a pris la plume avec courage et audace, rédigeant une tribune pour la Montagne sur l’importance de l’inclusion des élèves en situation de handicap. Sa réponse aux propos du candidat à la présidentielle Eric Zemmour, qui remettait en question la scolarisation des enfants en situation de handicap.
Les AVS, ces femmes indispensables à notre société
La tribune a été reprise par plusieurs médias comme le Monde.fr ou Marianne.net. La jeune fille souligne avec force que ?la scolarisation en milieu traditionnel des personnes handicapées est une immense et inestimable chance de les intégrer […] mais aussi parce que l’inclusion est une aubaine pour tous de s’adapter et de grandir?.
Elle n’hésite pas à rappeler aux pouvoirs publics et aux instances législatives la situation de vulnérabilité de milliers de femmes : les AVS, auxiliaires de vie scolaire. Elles sont, écrit-elle, ?indispensables à notre société pour garantir l’égalité des chances’, et pourtant victimes d’une incroyable précarité économique de part leur statut. Enfin, Inès dénonce aussi les difficultés rencontrées par les familles notamment par les mères, comme la sienne qui a été contrainte, un temps, d’arrêter de travailler pour s’occuper d’elle.
Le temps des projets
Bientôt arrivent les prochaines partielles, les futurs projets : Inès pense à devenir avocate ou journaliste spécialisée en droit de la santé. Sans doute, devra-t-elle avec succès mener d’autres batailles : peut-être celles pour que les femmes, en particulier celles en situation de handicap, puissent recouvrer plus de droits dans une société qui a encore un long chemin à faire pour que l’inclusion soit réelle et effective.
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crédit photo : DR.
