Deux passagers morts dont une gamine de 17 ans ; 10 blessés dont plusieurs sont toujours entre la vie et la mort. Tel est le terrible bilan de l’accident de la route du 10 avril dernier. Un bus BlaBlaCar a brusquement dévié de sa trajectoire sur l’autoroute E 19 près d’Anvers, en Belgique, pour finir couché dans le fossé. Parti de Paris, il se dirigeait vers Amsterdam avec 33 passagers, en majorité français.
Le chauffeur du bus, français lui aussi, soupçonné d’être responsable de l’accident, a été incarcéré par le parquet belge. Le parquet avait indiqué qu’il réclamerait l’incarcération du chauffeur, dans le cadre d’une enquête ouverte pour homicides involontaires, coups et blessures involontaires, conduite sous l’influence de drogues et défaut de maîtrise du véhicule. Un test salivaire, dont le résultat doit encore être confirmé par une analyse sanguine, a montré que ce dernier conduisait vraisemblablement sous l’influence de stupéfiants. Selon le parquet, « il est connu en France pour des délits liés à la drogue ».
Les deux tués sont une Française de 17 ans et un Colombien de 29 ans. Pour cinq des 10 blessés graves, le pronostic vital était toujours engagé lundi.
Le géant mondial du co-voiturage s’est empressé de préciser que les test anti-drogues « ne sont pas légalement obligatoires » avant de prendre le volant d’un bus à la différence des contrôles d’alcoolémie. Mais la start-up affirme néanmoins qu’elle se livre à des contrôles très stricts auprès de ses partenaires. ?Même si les contrôles ne sont pas légalement obligatoires, la loi devrait évoluer pour que les dépistages de stupéfiants soient obligatoires au même titre que les contrôles d’alcoolémie?, déclare Me Romy Collard-Lafond.
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Crédit photo : canva. com