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On ne parle plus que de la Covid-19, d’urgences saturées par les plus gravement infectés, de la nécessité de se faire vacciner. C’est vrai, incontestable. Mais faut-il oublier pour autant que notre quotidien est scandé par des drames plus anciens, tout aussi destructeurs et contre lesquels il n’y apparemment pas de vaccins. Ce 8 décembre, dans la vallée de l’Eure, médecins, ambulanciers, pompiers ont dû combattre un autre ennemi.
Plusieurs dommages corporels graves
Ce 8 décembre, entre 7h et 9h, les hôpitaux ont connu une matinée noire. Dès 7h 25, collision entre quatre voitures. Deux femmes de 45 et 49 ans en urgence. Vingt minutes plus tard sur la même route, deux voitures se percutent et font deux autres blessés. A 8 h, un peu plus loin, une femme perd le contrôle et se blesse gravement.
12 blessés dans l’accident d’un bus scolaire près de Toury
Au même moment, alerte rouge à Toury : une camionnette percute un car scolaire transportant 53 enfants. Quinze gendarmes, trois équipes médicales, trente-quatre secouristes sont mobilisés. Plusieurs enfants sont blessés, les quatre occupants de la camionnette aussi. On imagine l’angoisse de tous les parents, le traumatisme des gamins devant leurs copains touchés, les aides psychologiques déployées pendant plusieurs jours au collège. Et ce n’est pas fini. A 8h 50, ça se percute encore un peu plus au nord : deux victimes en urgence absolue. Dix minutes plus tard, dans le même secteur, un camion pulvérise une voiture : deux blessés graves.
Le 8 décembre, en deux heures dans la vallée de l’Eure, le virus a été largement battu par la violence routière. Amère victoire. On aimerait que les médias nous rappellent de temps en temps que la mort nous guette aussi à chaque coin de rue ; la vigilance et la prudence s’imposent pour sauver des vies trop souvent brisées par la violence routière.
Photo © via Canva.com
