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Tout a été dit sur l’engouement des Français pour le vélo. A la sortie du premier confinement en 2020, les ventes ont bondi
de 29 % ! Besoin de fuir la crise sanitaire ? Solution miracle face aux embouteillages dans les grandes villes ? Attrait des vélos à assistance électrique ? Sans doute les trois raisons conjuguées ont poussé des millions de Français à utiliser la bicyclette pour se rendre au travail, faire ses courses ou du sport le week-end.
Augmentation des victimes d’accidents de vélo
Ce qu’on dit beaucoup moins, c’est que le nombre de victimes d’accidents de vélo a beaucoup augmenté, sur la même période. 224 personnes ont trouvé la mort sur un vélo dans les 12 derniers mois. Soit 20 % de plus que l’année précédente. Et le nombre de blessés graves, d’un dommage corporel, a suivi exacthttps://www.collardetassocies.org/avocat-accidents-de-la-route/avocat-accidents-de-veloement la même progression. L’accident, il y a quelques jours, du grand chef pâtissier, Christophe Michalak, coincé, sur son vélo, entre un bus et une voiture, est l’exemple le plus récent des dangers qui guettent quotidiennement les adeptes urbains du vélo.
Les nouveaux cyclistes sont-ils peu au fait des règles de la circulation et pêchent-ils par imprudence ? Ou bien les automobilistes ont -ils du mal à s’habituer à ce soudain afflux de vélos ? Toujours est-il que la circulation entre les files, les angles morts derrière les camionnettes ou les bus, font de plus en plus de victimes.
224 personnes ont trouvé la mort sur un vélo dans les 12 derniers mois. Soit 20 % de plus que l’année précédente. Et le nombre de blessés graves a suivi exactement la même progression.
Face à cette recrudescence d’accidents, les assureurs, chargés d’indemniser les victimes, s’affolent. Ils n’hésitent pas à soulever toutes les imprudences commises par les cyclistes pour réduire leur indemnisation, voire même s’opposer.
Il est donc bon de rappeler ici que seule une faute inexcusable peut, comme le souligne la loi Badinter, priver un cycliste victime d’un accident de la circulation avec un autre véhicule de son indemnisation.
La jurisprudence des tribunaux a précisé les contours de cette faute « inexcusable ». Il s’agit d’une faute volontaire et d’une exceptionnelle gravité qui expose le cycliste à des dangers dont il devait avoir conscience.
Or, cette faute « inexcusable » n’est presque jamais retenue par les juges. Même un cycliste alcoolisé, roulant de nuit en sens inverse de la circulation, avec un éclairage limité, n’a pas été rendu responsable d’une faute inexcusable. La Cour de cassation, consciente de l’absence de protection des adeptes du vélo face à la violence des collisions, tient à préserver leurs possibilités de se voir indemniser en cas d’invalidité définitive.
